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La FIEV réclame un “pacte de relocalisation” et la clarification du recours au chômage partiel

La Fédérations des Industries des Équipements pour Véhicules (FIEV) a participé mercredi 25 mars au comité stratégique de filière automobile. L'occasion pour elle de passer un message fort sur la volonté des équipementiers de lancer un "pacte de relocalisation", mais aussi de demander des garanties au gouvernement pour la bonne application des mesures de chômage partiel.

La FIEV (Fédérations des Industries des Équipements pour Véhicules) est un des plus gros syndicats représentatifs des équipementiers automobiles. Elle a participé hier au Comité Stratégique de Filière automobile organisé au Ministère de l’Économie et des Finances mercredi dernier.

L’occasion pour elle de rappeler quelques faits. Déjà que 70 % des équipementiers que la fédération a interrogés ont aujourd’hui suspendu leur activité de production, face à la crise actuelle. Mais que tous sont désireux de redémarrer au plus vite, cependant dans des conditions sanitaires irréprochables.

Par ailleurs, la FIEV rappelle que si le gouvernement est soucieux de maintenir le maximum d’activités, les équipementiers sont “contraints” à l’arrêt. Face au manque de personnel, de matières premières, ou de débouchés (N.D.L.R.).

Pour l’activité des centres de contrôle technique, la FIEV a demandé que les inspections des moyens de contrôle, qui ont lieu normalement tous les 6 mois, sous peine de fermeture administrative, soient suspendues. Ceci pour protéger la santé des contrôleurs et des personnels itinérants qui réalisent ces inspections, qui sont “parmi les plus exposés à un risque sanitaire”.

Surtout la FIEV demande au gouvernement de clarifier les règles de mise en activité partielle, et sera attentive à la bonne application du décret qui y est relatif.

Un “pacte de relocalisation”

La FIEV demande au gouvernement de clarifier les mesures de mise en activité partielle, mais croit surtout en un “pacte de relocalisation”, pour faire revenir en France des activités et composants stratégiques

Pour la FIEV, la fin de la période de confinement doit être anticipée. Et elle croit que pour être forte, rapide et durable en France, la reprise doit s’accompagner d’un “pacte de relocalisation” associé à un plan de relance tourné vers les entreprises.

Pour la fédération, la pandémie de Covid-19 “a révélé l’enjeu d’une relocalisation des chaînes de composants stratégiques sur le territoire français”.

Elle est disposée à :

  • Dresser un état des lieux ainsi qu’une étude prospective sur les raisons ayant poussé aux délocalisations.
  • Lister les sites existants à risques ou sujets à transformation et ceux pouvant être relocalisés dans l’hexagone, ainsi que les conditions pour la réussite d’un tel projet.

Enfin, pour elle, un plan de relance ne peut être exclusivement centré sur les véhicules hybrides ou électriques, contrairement à ce qui a été évoqué jusqu’ici par les autorités. La FIEV conseille plutôt de booster la production sur les sites français, en favorisant également l’achat de véhicules thermiques produits en France. Et donc essentiellement des voitures de catégorie supérieure, ainsi que des utilitaires. Elle évoque aussi le soutien au marché des flottes d’entreprise.

Pour finir, l’organisation insiste sur le fait qu’il faut préparer demain dès aujourd’hui et confirme sa confiance en ce “pacte de relocalisation” qu’elle propose, porteur “d’ambitions sociales, sociétales et économiques”.

Font: Caradisiac

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